Le pessimiste n’est pas assez optimiste

Le pessimiste se nourrit de 2 ressorts :

  1. la personnalisation

  2. la généralisation

La personnalisation

La personne pessimiste va voir le monde comme dangereux, difficile, en transférant sur le monde extérieur ses propres appréhensions et difficultés.

C’est une perception du monde très égocentré, qui ne capte la réalité qu’à travers ses croyances personnelles. Elle ne croit pas en ses capacités, souvent par manque de confiance en elle, de dévalorisation excessive lors d’un échec. La personne va souvent au contraire valoriser les autres, qui eux sont capables de faire, qui ont plus de valeur, qui réussissent parce que…

Les mots de personnalisation excessive du pessimiste sont : « je suis nul », « je ne suis pas capable de faire çà »…

La généralisation

Le pessimiste, personne souvent consciente au fond d’elle même de son état et qui a de la valeur autant que les autres, compense son comportement de dévalorisation trop centré sur lui par une issue de secours, une soupape de sécurité, en généralisant la situation.

Les mots de généralisation sont :  » de toute façon c’est toujours comme çà », « on y arrivera pas », « çà ne marche jamais », « les gens sont tous comme çà »…

Cela permet au pessimiste de se rassurer, de reprendre « faussement » un poil de valeur en se comparant aux autres, comme s’ils étaient tous comme lui.

Lucide, il n’est pas dupe de ses propos, en même temps il trouve beaucoup de fausses excuses pour ne pas croire en ses aptitudes, ne pas croire suffisamment en lui.

Comment changer ?

Tout d’abord en acceptant son parcours de vie, qui est pour chacun différent, accepter d’apprendre à vivre avec ses failles, ses manques, ses peurs, son incomplétude.

C’est un travail sur soi, par la lecture de livres sur le développement personnel, l’accompagnement de coaching, des outils simples et efficaces pour gagner confiance en soi, sans aucunement culpabiliser mais accepter sa vulnérabilité  pour en prendre conscience et aller vers plus de positif.

Le travail de coaching n’est pas thérapeutique, il ne parle pas de la souffrance intime, du symptôme, le coaching se propose d’accompagner la personne à partir d’une difficulté, d’un blocage, pour l’aider à prendre conscience de son état, et de l’accompagner sur son chemin et l’aider à déployer son potentiel, en s’appuyant sur ses ressources, en toute confiance.

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